Marcher en s’amusant, « crapahuter » comme on disait dans le temps. Cela pourrait être la définition de la randonnée alpine : On cherche son chemin au milieu des rochers auxquels on  s’accroche à pleines mains, on flâne sur un glacier en évitant les crevasses (oui, on peut flâner sur un glacier parce que «amusement», «sécurité» et «contemplation» ne sont pas incompatibles).

Plus sérieusement, la randonnée alpine désigne les randonnées cotées T4 à T6 selon l’échelle internationale.

Il s’agit de passages hors sentier, pouvant nécessiter l’usage des mains (sans jamais dépasser le niveau II d’escalade), ou sur glacier / névés et nécessitant alors piolet/crampons (pentes < 30°).

Cela va par exemple de la voie normale de la Pointe Percée (T4) à de la randonnée glaciaire type Glacier du Tour Tête Blanche (alpinisme F).

La randonnée alpine peut être justement une transition vers l’alpinisme, en abordant certaines techniques et surtout en donnant le goût d’une progression ludique dans une montagne belle et sauvage, où il faut parfois chercher son itinéraire. 

Suivant les courses, baudrier et/ou casque peuvent être obligatoires.

Pour les randonnées glaciaires, il est nécessaire soit d’avoir une bonne expérience du cramponnage, soit de participer aux écoles de neige organisées en début de saison (elles nous permettront aussi de revoir les techniques d’encordement sur glacier).

Ces sorties glaciaires nécessitent souvent une montée en refuge, d’où l’obligation d’une inscription très en avance.

Elles sont annoncées sur le site dès que possible, avec le programme du deuxième trimestre au plus tard.

Pierre Opportune

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