Journal de randonnée – D’un village suspendu, le Monal, entre automne et hiver à un lac gelé.
Ce dimanche matin 9 novembre, l’air était vif et clair lorsque nous avons pris le sentier. Le soleil perçait à travers les mélèzes dorés, illuminant leurs aiguilles comme de petites flammes. Sous nos pas, le sol alternait entre tapis d’aiguilles rousses et plaques de neige gelée, signe que l’hiver n’est plus très loin.
En montant doucement le long du vallon, les montagnes enneigées se sont dévoilées au fond de la vallée, majestueuses, presque irréelles sous le ciel d’un bleu éclatant. Puis, au détour du chemin, le hameau est apparu — un petit bijou perdu dans le temps.
Les maisons en pierre, coiffées de lourds toits de lauze, semblaient encore habitées par les souvenirs d’autrefois. Certaines avaient des balcons de bois sombre, patinés par le vent et le soleil. Le silence n’était troublé que par le craquement de la neige sous nos chaussures et le murmure du ruisseau plus bas.
Nous avons pris le temps de flâner entre les bâtisses, d’observer les détails : les vieilles portes, les escaliers de bois, les greniers suspendus.
Assis sur un rocher, face aux montagnes, nous laissons nos yeux se perdre sur les couleurs du paysage : l’or des forêts, le blanc des sommets, le gris des vieilles pierres. Un moment suspendu, simple et parfait.
IA et Jean-Philippe












