Dimanche 25 mai, vu les fortes pluies de la semaine et un terrain encore boueux, un plan B est sorti du chapeau ( hah hah) pour éviter les pentes fuyantes de la Revenne initialement prévues…Imaginez la tête des participants au parking… Et c’est en direction du Semnoz que nous partons…. gaiement… à la recherche de la Grotte des Maquis permettant de relier le plateau par une boucle insolite (ouf, là, je m’en sors bien…). La première partie est « cardio » avec une montée raide en forêt. Au passage la visite de la grotte des Fours (on a dit « bof » à la vue de la suite du programme)…exigeant le CAF ! Ensuite « tâtonnements »pour trouver une issue permettant de longer les barres rocheuses. Commence la partie « montagnes russes » avec en primeur le concours du « plus beau casque », et oui, il faut les « aérer » de temps en temps ces petites bêtes (pas nous…. les casques hah hah) car il y a des falaise qui nous dominent… (je vais bien me faire voir par notre RA* ;). Suit un long cheminement pour aboutir au premier câble donnant l’accès à la grotte, aménagé en petit via ferrata. Bon, un peu, beaucoup, rouillé ! Hop, hop, barreaux, vires à contournement, sangles et nous arrivons à bon port, notre fameuse grotte légendaire. Moment « émotion » car des reliques sont restés en place ainsi que le bois prêt pour le feu. Un dernier passage câblé, le plus exposé, nous permet de relier le plateau. La suite est facile, picnic sur le plateau et une descente en boucle pour rejoindre le parking, le tout dans la bonne humeur, humour et rires… Ahh, vous attendez de connaitre le vainqueur de notre concours du « plus beau casque » ? Et bien l’heureuse gagnante est Miss Kashka arboré (c’est le cas de le dire) de son casque de chantier datant de la même époque que la grotte, hah hah. Merci à cette belle équipe et à notre « petit nouveau » qui a prêté serment, oups non, main fort 😉
Simone
RA* : évidemment… responsable activité 😉
PS : Pour la petite histoire, la grotte a été occupée par des maquisards et des réfractaires au STO entre 1943 et 1944. On y trouve encore des accessoires de l’époque, ainsi que des installations sommaires (étagère, etc). Sur la vire d’accès, des buches bien rangées, depuis longtemps au sec, attendent toujours d’être brulées.