22 et 23 juillet 2023
Ecoutons un peu ce que chacun des participants nous raconte de sa sortie :

Albe:
“Pourquoi se lever à 4h du matin quand on pourrait dormir jusqu’à 11? Pourquoi s’embêter dans des moraines quand on pourrait marcher sur des chemins? Pourquoi s’accrocher à des cordes quand les pieds pourraient suffire?
Eh bien on ne sait pas trop, mais on continuera à le faire, et dans la bonne humeur! Merci à toutes pour cette sortie incroyable!”

Morgane :
« Superbe sortie, une course magnifique et variée. Un terrain un peu capricieux par endroit où le casque nous a bien servi (tout comme quelques dégaines bien placées …) mais très accessible et plaisant! Ambiance au top, encore de jolis souvenirs avec le CAF et une organisation rondement menée! » 

Laure :
« – Des marmottes et des bouquetins aux physiques agréables, 
– De belles chutes de Pierre dans les pierres. Mais ne lui jetez pas la première pierre … son pouce se relève toujours plus vite que son ombre !
– Le départ à 5H du matin, la frontale vissée sur la tête pour éclairer des paupières gonflées de sommeil. Les pieds en avant, l’aventure commence par lire la masse rocailleuse qui s’élève au-dessus de nous et se frayer un chemin vers les hauteurs. Les doigts engourdis par le froid cherchent les prises pour se hisser. Mettre en place des becquets, repérer les pitons pour s’ancrer à la roche, apprendre les bons gestes d’alpinisme … nous voilà au sommet après 6 H de concentration et d’intensité ! La descente exige tout autant de vigilance et le temps d’un rappel, fait ressortir le James Bond qui vit en nous !   
La tension disparaît aux pieds de la pointe pour laisser place à une certaine fierté ! 
PS : je suis pour créer un mouvement #balancetonronfleur dans les gîtes. 

Thomas :
« Une super sortie, rando, expérience aventure avec quelques mésaventures qui en font tout le charme et de bons souvenirs, difficile d’oublier. En effet je suis resté bloqué dans la douche (et oui un refuge avec des douches chaudes !) soigneusement savonné à cause d’une succession de coupures de courant priant pour que le temps de douche ne soit pas écoulé avant d’avoir pu me rincer. C’est dans ces moments-là qu’on apprend à connaître ses voisins de douche. »

Marcel :
« Descente longue et variée : désescalade avec un rappel, corde à nœuds pour descendre dans de la terre et du rocher pourri, pente de neige en crampons, sentier avec des chaînes, puis le Lac des Vaches et le chemin de montée. Plus bas, le télésiège salvateur atteint 10 minutes avant sa fermeture: les 5 euros pour le prendre sont unanimement acceptés. »

Pierre :
« Ils vont dans des refuges tout confort (douches chaudes et recharge des téléphones à volonté !), ils n’oublient ni leurs boules Quiès, ni leur masque de sommeil, ils redescendent en télésiège… Il paraît même que certains tirent aux clous dès qu’ils en voient (médisance évidemment)… Ils seraient pas en train de s’encroûter au CAF Meythet? Ils finiront un jour par déjeuner assis, les fesses au sec sur des mini-coussins en Gore Tex. Heureusement qu’ils sont forts pour trouver les cairns camouflés sur les moraines (la nuit, gros ou petits, tous les tas de cailloux sont gris). »

Bref.
Une intruse s’est glissée parmi les photos, celui qui la découvrira gagnera son poids en thé salé au beurre de yack bien rance. Ecrire au journal qui transmettra. Ou pas.

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