L’arête du Montseti et le lac noir
Weekend au refuge du Ruitor samedi 8 Juillet

Après avoir « déniché » notre point de départ, notre équipe de choc se fraie un chemin à travers les pentes de genévriers et myrtilliers pour atteindre le départ de la crête. (Aie, aie, les mollets en prennent un coup pour ceux qui sont en short…). Le cheminement se fait plutôt « à l’horizontal, » d’Ouest en Est, avec des passages en crêtes ponctués de portions plus effilées mais jamais difficiles. Une sente, plutôt discrète, se perd sur ce terrain irrégulier mais le cheminement reste évident. Un petit arrêt à son point culminant, le Louprama, à 2585 m et un tour d’horizon : le Ruitor, le glacier de l’Invernet, les « Assalys »,  l’Archeboc, le Pourri, le dôme de la Sache…. Nous nous régalons de ce choix de parcours, très ludique et qui nous amène au col du même non et le lac Noir. Trempette dans ces eaux glacés (2489 m) avant la descente qui emprunte un bon sentier balisé, jusqu’au refuge du Ruitor. Il est 17 hrs, le temps de prendre une douche (pour les fans de propreté) et un apéro, bien mérité, servi en terrasse.

Les lacs de la Bellacomba
Weekend au refuge du Ruitor dimanche 9 Juillet

Après une bonne nuit de sommeil (pour la plupart…), direction le col de Tachuy. Le décor est rapidement minéral et contraste avec le vert du fond de vallon. Il fait grand beau, l’équipe est joyeuse, la journée est bien partie… Nous longeons le lac du Petit, suivi d’un bon raidillon pour atteindre le col de la Tachuy à 2673 m. Nous sommes maintenant à la frontière de l’Italie et, sur son versant nord, la neige est encore bien présente… il va falloir « y » descendre pour enfin surplomber les premiers lacs de la Tachuy, encore nimbés de neige. Le parcours n’est pas évident et le sentier est encore sous la neige, mais que cela ne tienne, avec l’aide de quelques cairns bien placés nous perdons du dénivelé et enfin « plongeons » sur les lacs de la Bellacomba. Ils sont magnifiques et le décor est grandiose… (ouf, à la hauteur de la promo que j’en ai fait…). C’est sur une petite butte au pied du grand lac (le Cyclope) que nous cassons la croûte et profitons de la magie du lieu. Mais… il nous reste du chemin à parcourir et c’est en fond de vallon, plein Ouest que nous poursuivons une lente montée vers la France, dans une neige bien lourde. Le col de la Louie Blanche atteint, nous plongeons dans le vallon sauvage, du même nom. La neige, parsemée de blocs rocheux, nous permet de perdre rapidement de l’altitude. La fatigue se fait sentir et ce n’est pas une marche « facile ». Ahhh, on est bien tintin, déclame Anne Marie et la chanson est repris par l’ami Yves (ne cherchez pas de rapport à la rando, ha, ha, y en pas !).  « L’homme à la moustache », quand à lui, toujours de bonne humeur, eh bien, il ferme notre marche. A l’approche du fond de vallon la chaleur devient plus intense… On sent « l’écurie », une baignade rapide pour nos deux nymphes Nathalie et Claire et un bain de pied pour nous autres avant le fameux « bistrot »… et ses glaces. Le plus dur reste à venir, le retour dans les bouchons du lac… Ahhh on est bien, hein tin tin…
Un grand merci à vous tous pour m’avoir accompagnée le long de ce beau périple .
Simone

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