Le mont Julioz en traversée… belle perspective pour cette sortie dans des conditions pré-hivernales.
Nous sommes 9 au point de départ et j’ai demandé à Pierre dans le cadre de la suite de ma formation… de m’évaluer sur cette sortie. Bon, je sais… en monnaie « caf » je ne vaux pas cher ! Hi, hi alors, il faut que ma « côte » augmente…
Donc je vais m’occuper de tout… ou presque… Pierre va m’observer et me faire un rapport détaillé… Finalement, il ne va peut-être pas être gagnant au change (ha, ha).

Une difficulté non prévue va compliquer notre programme du jour, car le passage permettant la traversée, après renseignements pris à l’office de tourisme, n’est plus équipé ! Les cordes ont été volées… à 2 reprises !
Bon, à défaut, Pierre lui, est bien équipé ! et  son « savoir faire » et sa corde de fond de sac (aie, aie, je n’en ai pas) sont de la partie. (ouf… j’ai déjà eu chaud…)
Une belle occasion « d’y aller voir » avec l’intention d’installer une corde fixe pour sécuriser notre passage et, à défaut… sans hésitation, ça sera « demi tour” sec !
… Ah là, je sens que je commence à vous tenir en haleine… passera ? Ou ne passera pas ?
Attention, concentration Pierre me surveille d’un œil…
Le chemin jusqu’au sommet par le versant sud est facile. Des marquages jaunes sillonnent le passage, à travers rochers à fur et à mesure qu’on monte en altitude. La neige est présente dès 1500 m et après un long cheminement sur la crête nous atteignons le croix sommitale à 1672 mètres ! En voilà de « l’hauteur »…
On prend tous position pour notre « groufie » et décision est prise d’entamer la descente et « tenter » le passage, avant le piquenique pour être plus tranquille, malgré la faim qui nous tenaille…
Par temps normal, bien équipées, ces 2 brèches rocheuses ne posent pas de problèmes, mais avec la neige notre « affaire » ce complique…
Pierre sort sa corde et pendant que je l’assure avec un demi cab, il va mousquetonner les pitons en place et y passer la corde avec un cabestan de blocage. Cette corde fixe maintenant en place, c’est  à chacun de nos vaillants et vaillantes participants (es) de franchir le passage, à coup « d’acrobaties » diverses. Je passe en dernier pour déséquiper… car je vous rappelle que je suis en test… (ha, ha)
Le deuxième escarpement est franchi par un petit rappel et maintenant l’enthousiasme de l’équipe est à son comble…
Nous poursuivons la descente jusqu’à un belvédère où une partie des « 2000 » des Bauges est passée en revue. Le sandwich avalé, nous poursuivons la descente pour arriver à notre point de départ.
Un chocolat chaud à Lescheraine nous attend pour terminer cette belle journée.
Merci à tout l’équipe et à la bienveillance et aux conseils avisés de Pierre.
Simone

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