Rando : Tête de la Mandallaz, grotte du Curé

(Annecy)

Une balade pour l’après-midi, offrant 4 points de vue bien différents et une grotte ludique. Carte IGN 3430 OT (mont Salève). Dénivelé : environ 400 m. Départ des Vernes (560 m), hameau de La Balme de Sillingy (prendre la D3 vers Choisy)

Remonter la piste qui continue la route d’accès aux Vernes ; curieuse source à G juste avant de rejoindre l’itinéraire classique venant du cimetière. Un gros point jaune et un poteau indiquent la grotte du Curé ; une étroiture au départ à forcer, puis une salle plus haute (655m, longueur 10m, lampe, vêtements pour ramper sur le sol).
Monter à D jusqu’au carrefour avec un poteau « rocher du Maquis à 5 min ». Quelques m et une sente monte à un auvent (plaque souvenir). Rester à la base des rochers pour revenir à D sur la piste remontant le vallon (SE).
A 750m (panneau), remonter à D près de 150m sur le sentier. Peu avant le sommet, bifurquer à G (panneau encore) pour le point de vue en AR.
Traverser le sommet (aucune vue) et redescendre par le sentier balisé qui suit la crête NW. L’aire de départ de parapente mérite un bref AR pour sa vue.
Plus bas, le sentier vire à G à 820 m. A 700 m nouvel AR pour un belvédère à 10 min au dessus de l’église de La Balme.
Poursuivre la descente; quand le sentier se perd un peu suivre la nouvelle sente à D, puis tourner encore à D pour retrouver le carrefour des rochers du Maquis.
La boucle est achevée, redescendre à la grotte du Curé et aux Vernes. A signaler juste sous la grotte du Curé une sente à faire en AR (4° point de vue, sur le Salève).

Rando : Lac et mines de Pormenaz

(Pays du mont Blanc)

Une balade pour admirer le lac de Pormenaz et son île, des mines encore exploitées il y a 200 ans (lampe). Carte = Samoens 3530 ET. Dénivelé : 700 m, mais pouvant dépasser les 1000 m si on veut tout voir.

Départ du parking du Gouet, 3 km de piste empierrée après Plaine Joux, à 1410 m.
Poursuivre cette piste à pied jusqu’aux chalets du Souay, prendre un sentier qui va bientôt descendre pour traverser le torrent du Souay.
Il est bien marqué. 100 m plus haut, vers 1660 m, prendre à D le sentier de la Chorde. Sur la deuxième terrasse, vers 1850 m, une bonne sente part à gauche vers l’entrée de la mine des Argentières (une galerie longue de 115 m).
Revenir au sentier qui monte au plateau du lac de Pormenaz à 1945 m. Admirer le lac depuis la butte 1970 à G, puis contourner le lac à D pour monter sur la dalle au sud du lac, étonnante avec ses hexagones dus à la dessication il y a 300 MA, puis plissée lors de la création du massif des Alpes il y a 25 MA, puis striée par les glaciers il y a 10 000 ans.
Ensuite on peut remonter cette sente cairnée qui va au sommet de Pormenaz en passant près de la Crête Blanche (2087 m ; superbe dalle de calcaire blanc marmorisé.
On pourra préférer suivre le sentier qui va vers les chalets de Pormenaz : 1,5 km au delà, remonter sur plus de 100 m le vallon dominant Chavanne Neuve ; un peu à D, à 2100 m, pénétrer dans les mines de la Duchesse ; petits cristaux devant.
Ces deux extras sont facultatifs etr peuvent se combiner : revenir au lac de Pormenaz, suivre le sentier en rive W et arriver à une pancarte à 1983 m. Revenir par le sentier des Argentières longeant le Souay.

Rando : Le crêt des Mouches

(Tournette, 2033 m)

Magnifique parcours sur un bon sentier, un peu vertigineux ; Plan Montmin et l’oratoire des 7 fontaines méritent le détour. Carte = lac d’Annecy 3431 OT. À peine plus de 1000 m de dénivelé.

Départ de Plan Montmin (parking au bout d’une piste empierrée partant à l’entrée du village, 1020 m).
La piste continue en forêt. Traverser la clairière du Mont, sans prendre le sentier trop raide indiqué par la pancarte, et rester sur le chemin au-dessus des chalets. A leur aplomb, un bon sentier remonte en forêt, puis se divise. Monter à G par deux grands lacets : on rejoint à 1400 m le sentier déconseillé, puis la prairie des chalets en ruine d’Arpettaz.
Le sentier traverse des pentes raides sous la pointe de Chauriande et arrive aux chalets d’Arclosan. Il poursuit vers le col entre le crêt des Mouches et la pointe de Banc Fleuri. Du col, monter au Crêt des Mouches (magnifique table d’orientation).
Descendre par le même itinéraire. Il est aussi possible de rejoindre les chalets d’Arclosan par la sente qui descend la crête Est, herbeuse et raide (certains préfèrent monter par là).
Attention, au retour, ne pas descendre côté Saint-Ferréol au bas de l’Arpette, et à 1400 m de reprendre à G le chemin de montée en forêt.
Visiter Plan Montmin bâti autour de sa rue, plusieurs maisons décorées de niches oratoires et linteaux gravés, petite chapelle, four à pain. Sur la route du retour, l’oratoire des 7 fontaines est l’un des plus anciens de la haute Savoie (plusieurs dates gravées : 15×9, restauration R1632, 1682).

Rando : Le circuit de la combe de l’Enfer

(Jura, 1500 m)

Un beau circuit peu parcouru avec de nombreuses vues insolites sur la montagne de Vuache et le défilé de l’Ecluse. La combe elle-même descend en une suite de couloirs pierreux et petites barres, elle ne se laisse donc pas parcourir. Carte IGN 3330 0T (Bellegarde). 1000 m de dénivelé.

Garer la voiture à Longeray (Ain, 45 km d’Annecy) au terminus autorisé de la route du fort (520 m).
Suivre la route menant au fort supérieur de l’Ecluse et le dépasser (un AR qui vaut la peine !). Revenir sur ses pas pour prendre une petite sente montant juste au-dessus du fort (elle débute avant les pancartes).
Elle grimpe la croupe (cairns) et arrive au 2° pylône EdF (844 m ; panorama).
Elle se poursuit en forêt pour atteindre un plat herbeux vers 1100 m. Elle continue par le plat des Roches, balisée de points rouge (vers 1250 m, variante hors sentier sur la G en lisière, plus panoramique).
Plus haut, on retrouve le sentier GR qui arrive au chalet Bizot (bon abri si besoin).
Abandonner là le sentier GR (qui monte au Credo) pour suivre W le large chemin, d’abord horizontal, puis qui descend aux alpages de Sorgia d’en bas et y rejoint un sentier PR balisé rouge et jaune.
Variante conseillée : court-circuiter les alpages de Sorgia en restant en lisière jusqu’à la borne IGN 1167 m (superbe panorama, blocs avec plaque triangle). Il faut alors remonter de 20 m et traverser W au-dessus d’un bois pour revenir au sentier PR.
Descendre ce chemin PR sur 2 virages (de 1151 m à 960 m), puis celui plus raide descendant à G chez Guidi.
Traverser au-dessus des Marais pour retrouver la route goudronnée prise le matin.

Rando : Les Charmots

(Megève, 1833 m)

Une balade tranquille, par des chalets d’alpage typiques du pays du mont Blanc, des vues grandioses bien dégagées et variées. Carte IGN 3531 OT (Megève). 750 m de dénivelée (ou 650 m ).

Départ du parking de la Tonnaz (Praz sur Arly, parking aménagé à la sortie à 1170 m, panneaux).
Prendre E la piste pastorale montant doucement aux beaux chalets des Granges (typiques du pays du mont Blanc, sous leur toit une contrefiche en bois gravée et peinte en blanc).
Descendre la route goudronnée avant de la quitter à G à un panneau. Le sentier en balcon monte en alpage puis en forêt ; après la clairière du Planay à 1390 m, court passage équipé d’un câble. Au dessus, une zone dégagée et un sympathique collet à 1747 m, carrefour avec le GR menant à D au Christomet, à G au refuge de l’Aare.
Variante suggérée : un superbe AR d’1 km sur la sente qui longe la croupe S, elle va à une vieille croix de bois puis descend (s’arrêter à la forêt, raide). Belle vue sur le mont Blanc, sente sauvage à souhait.
Du col 1747, on pourrait rejoindre le refuge de l’Aare en suivant le GR. Plus intéressant : monter à la tête des Charmots par la sente partant au-dessus du poteau, traverser la croupe herbeuse sommitale (panorama sur la chaîne des Aravis), traverser la tête du Christomet et redescendre au refuge de l’Aare. Cela ne rajoute que 100 m de dénivelé.
Du refuge, longue et douce descente par le chemin 4×4 qui le dessert. Laissant à G le chemin montant à la Bonne Fontaine, une longue traversée à peine descendante fait sortir de la forêt et revenir au parking de départ. Ne pas manquer de visiter le village de la Tonnaz : vieilles fermes traditionnelles, oratoire, four à pain du 17°.

Rando : Fosse à ours de Montangelier

(Faverges, 735 m)

Une petite balade amusante de la demi-journée, pour découvrir une fosse à ours encore en service il y a un siècle. Carte IGN 3431 OT (lac d’Annecy). 250 m de dénivelée.

Départ d’Englannaz, 2 km à l’ouest de Faverges. Il n’y a pas de vrai parking, laisser la voiture à l’entrée du hameau W (bassin, point coté 491 m).
Un panneau devant la première maison indique le chemin 4×4 à prendre, il monte raide en direction NE, atteint et remonte Sud la croupe. Sur un replat boisé à 750 m, un panneau sur un arbre indique à D « fosse à ours » (direction W). La fosse est à 200 m.
Le bord est en pierre, c’est presque un carré de 1 m de large, la profondeur atteint 3,50 m, l’accès est protégé par une barrière.
On couvrait le sol de branchages pour masquer l’ouverture et poser l’appât. Dans sa chute, l’ours tirait une corde actionnant une cloche pour avertir les villageois. Mais l’ours était rare, d’autres animaux étaient victimes de la fosse.
Une trentaine d’ours peuplaient les Savoie en 1800, le dernier ours savoyard aurait été tué en 1888 sur la montagne du Charbon. Le dernier ours des Alpes a été vu dans le Vercors en 1937.
Retour : revenir au carrefour à 750 m,et descendre E un chemin forestier, souvent transformé en ruisseau. De la croix de Prafeu, vaste panorama sur le pays de Faverges.
Descendre sur Englannaz Est par la route goudronnée puis par un raidillon à G. Traverser ce vieux hameau et longer un canal pour retourner à la voiture.

Rando : lac d’Anterne

(Sixt fer à cheval, 2201 m)

Une balade longue mais sur un bon sentier, pour parcourir le plateau suspendu d’Anterne. Carte IGN 3431 OT (lac d’Annecy). 1100 m de dénivelée pour le lac (+ 200m pour le col).

Départ du parking terminus de la petite route de Lignon, à 1180 m d’altitude.
Remonter le GR 5, qui circule au dessus du torrent de Sales. Ce torrent dévale 700 m en 5 km, il est coupé de plusieurs cascades. La cascade du Rouget se voit depuis la route d’accès, la Pleureuse et la Sauffaz sont visibles du GR (la Pleureuse est un magnifique « voile de la Mariée » haut de 60 m).
A 1460 m, quitter le GR pour prendre le sentier de l’alpage d’Anterne. Petit détour facultatif pour la croix du collet d’Anterne et son panorama. Au chalet refuge d’Anterne, source et croix.
Laisser à G le sentier du petit col d’Anterne, et remonter celui du vrai col d’Anterne : plusieurs lacets jusqu’au replat à 2125 m dominant de 60 m le lac d’Anterne. Il serait dommage de ne pas descendre au bord de ce grand lac qui n’a pas de déversoir (l’eau disparaît par le fond et resurgit 200 m plus bas). En revanche le col d’Anterne exigerait de remonter 200 m supplémentaires (belle vue sur le mont Blanc).
Retour par le même itinéraire.
Le vieux Sixt mérite une visite : église du 13°, tilleul âgé de plus de 500 ans, vieilles maisons, ancienne abbaye devenue musée du patrimoine. La commune est réputée pour ses sculpteurs, chaque hameau possède sa vieille chapelle et souvent plusieurs oratoires.

Rando : boucle patrimoniale de St Ferréol

(Faverges, 800 m)

Possible toute l’année ; montée par un ancien chemin au patrimoine assez varié ; retour par la cascade de l’Arclosan et les anciennes demeures du Lautharet. Carte IGN 3431 OT (lac d’Annecy). 350 m de dénivelée (demi-journée).

Départ du hameau de Noyeray sur la placette dans le virage de la D12 : petit oratoire taillé en 1872 dans un bloc de pierre. Prendre la rue de la Fruitière : au n° 116, niche oratoire de 1837 et au bout la grande roue à aube d’une ancienne scierie-huilerie. Monter à l’église (1842, belles fresques).
Remonter la ruelle à D au-dessus de l’église, puis le chemin qui lui fait suite, et arriver à l’oratoire de La Côte (vierge protégée par une grille en bois). A proximité, croix de 1881 avec un globe symbolisant le monde.
A l’entrée de la Côte, une vieille croix de bois est fixée sur le mur d’un grenier. Petit AR dans le hameau pour voir son four à pain, un bassin de pierre et une vieille meule dans le muret en face (la récup, ça a toujours existé !).
Après cet AR, continuer cet ancien tracé : à Arcier, kiwi sur la façade d’une maison portant la date 1818 ; à La Creusaz (route goudronnée), croix oratoire récente fichée dans un vieux bloc de pierre réparé avec deux barres de fer anciennes.
A travers champ, le tracé arrive à la chapelle des Combes, bien restaurée. Sous la niche l’inscription en « vieux texto » lan.1751. / la comuno / te.des.con / bes. on fai. / bâtir.la. / chapelle.
Sur la place du village, four à pain, pressoir gravé d’une croix et de la date 1830.
Pour le retour, suivre la ruelle horizontale puis le chemin qui lui fait suite : on descend à la Combaz et Fontany. AR par un sentier fléché à D pour la cascade d’Arclosan, belle et impressionnante.
A la Lavanche, un sentier fléché descend au Lautharet, un hameau très ancien avec deux belles demeures. Celle du haut a logé les curés durant la Révolution, sa porte d’entrée à accolade est surmontée d’une niche avec une vierge. En bas, l’autre a aussi une niche avec statuette. Rejoindre le point de départ en descendant la rue sur la gauche.

Rando : Les rochers de Salin

(Petit Bornand)

De mai à novembre, lorsqu’il n’y a pas de neige. Carte IGN 3430 ET (La Clusaz Grand Bornand). Dénivelé 650 m si on ne descend pas au lac de Lessy (sinon rajouter 100 m)
départ du parking de Ptéret (terminus de la route goudronnée, 1350 m)

Suivre la piste empierrée qui poursuit au dessus de l’Arjulaz (ancienne gare de départ du téléski). Au hameau de Lachat, petit AR de 20 m de dénivelé pour la butte à droite (borne IGN 1381 m, panorama sur la montagne de Paradis).
Suivre les pancartes lac de Lessy. Quelques mètres plus haut, choisir la piste à D (réserver le chemin plus raide à G pour la descente), elle monte au chalet de la Pize (1485 m) puis devient horizontale, rentre en forêt et arrive à la clairière cotée 1589 m.
Une pancarte indique le nouveau chemin fléché en vert, qui évite le chalet de l’Invouet. Il longe la barre rocheuse défendant le sommet, sans aucun à-pic, franchit un goulet rocheux où une petite échelle facilite l’arrivée aux prairies sommitales. Laisser les traces qui partent à D : on arrive à la crête sur un collet à 1820 m.
AR conseillé : remonter à D les prairies vers le sommet 1850, au SW (au loin le mont Blanc), puis aller à la butte 1846 dite de La Palange qui termine la prairie des rochers de Salin. Revenir au collet 1820.
Suivre la crête herbeuse et partiellement boisée menant au point culminant à 1875 m, avec dessous la montagne de Paradis et devant le Jalouvre et l’aiguille verte du Chinaillon. La crête redescend sur le sentier balisé (collet 1832 m) : prendre la sente qui monte tout droit (elle va au chalet de Lessy), puis rester sur la croupe et rejoindre le sommet 1886 m (belle vue sur le lac de Lessy).
Retour : descendre sur le col de la Forclaz (AR facultatif au lac de Lessy, qui rajoute 100 m de dénivelé), revenir de flanc par le sentier balisé au passage rocheux équipé de l’échelle et par l’itinéraire de montée. Au 1° lacet sous le chalet de la Pize, descendre droit par l’ancienne piste de ski.

Rando : L’aiguille des Posettes (Chamonix)

Une balade facile pour l’été, au panorama grandiose, au départ du col des Montets.
carte IGN 3630 OT (Chamonix). Dénivelé 900 m, dont 100 au retour. Départ du parking 800 m avant le col des Montets (300 m après Tré le Champ d’en haut, 1430 m).

La montée est facile : on suit le TMB ou du moins l’une des variantes. Ce chemin bien tracé et balisé « les Posettes » rejoint la crête, les Frettes, à 1800 m d’altitude. Sous la crête, on aperçoit les anciennes ardoisières abandonnées du Tour.
Le sommet, marqué par un grand cairn à 2201 m, est un vaste replat avec une borne IGN et une croix.
Descendre E jusqu’au col des Posettes (2000 m), puis N en direction de Vallorcine (c’est un GR). La piste caillouteuse décrit deux lacets. 50 m plus bas, à 1832 m, prendre à G un sentier descendant au Buet. Au début ombragé avec une herbe douce aux pieds, le sentier devient plus raide pour descendre vers la gare SNCF des Montets.
Sans traverser la voie SNCF, remonter à G un large chemin (l’ancienne route) qui passe sous un oratoire dénommé chapelle du Buet sur la carte IGN (construit en 1702 et restauré en 1938).
Deux kilomètres après, il atteint le col des Montets (chalet d’accueil de la Réserve des Aiguilles Rouges, documentation disponible).
Rejoindre le parking de départ par le sentier botanique partant sous le chalet.

Rando : Roc des Arces

(Grand Bornand)

La partie en circuit est accessible à tous, la croupe finale (qui se fait en AR) est plus raide et nécessite de l’attention. Carte IGN 3430 ET (La Clusaz – Grand Bornand) dénivelé 800 m, plus 2 fois 50 m au retour. Il y a du plat c’est une curiosité géologique : un paquet glissé de lias dans le klippe des Annes (explication sur le site www.geol-alp.com)

On part de la chapelle de Nant Robert. Le problème est de poser la voiture, le seul parking officiel est au bas du télécabine et ajouterait 100 m de dénivelé. Utiliser un petit parking sur la route des Envers, juste avant la forêt, ou partir de Bois Bercher.
La chapelle date de 1762, elle est toujours ouverte. En face part le sentier qui coupe deux lacets de la route goudronnée et monte à la croupe. Une piste pastorale remonte cette croupe, passe en haut du télécabine de la Joyère (fermé l’été) et longe le télésiège de la Taverne.
A 1480 m, prendre à D la piste horizontale fléchée « roc des Arces », qui mène au pylone d’arrivée du téléski des Arces, puis devient sentier. Le sentier fait un lacet à G, puis monte avec des passages raides et glissants, mais pas aériens. Il arrive à la croix, au panorama dégagé, la plupart s’y s’arrête.
Mais il reste 60 m avec quelques contrepentes pour arriver au vrai sommet, la sente est plus délicate à suivre : de la croix, elle descend un peu à D, avant de remonter en utilisant l’arête, délicate sans être difficile ; elle contourne un ressaut rocheux par son flanc sud. Cairn au sommet (1772 m).
Revenir à la croix et à la piste pastorale, qu’on suit Nord jusqu’à La Côte (bachal avec fiche explicative). A ce bachal, juste avant la gare d’arrivée de la télécabine du Rosay (qui fonctionne l’été), prendre à G un beau chemin bordé de murets, fléché Le Chinaillon. Il descend une prairie puis en forêt pour rejoindre une route goudronnée descendant au hameau d’Arbelay.
Peu avant Arbelay, court AR menant à l’impressionnante cascade mystérieuse. Grandiose.
D’Arbelay, un sentier descend au ruissau de Chinaillon qu’il traverse sur une passerelle et remonte en haut des Frasses.
Descendre par l’ancienne route qui coupe les lacets de la nouvelle route (beaux chalets) et traverse Bois Bercher (oratoire de 1878, classé monument historique).
Peu avant cet oratoire, descendre à G le sentier fléché « pont des Romains » (croix métallique de 1836), et remonter à l’Envers du Bois Bercher : la route goudronnée ramène horizontalement à la voiture.

Rando : refuge de Tré la Tête

(val Montjoie)

Une balade qui permet de toucher la haute montagne, en restant sur de bons sentiers.
carte IGN 3630 OT (Saint-Gervais) ou carte au 1/20 000 de l’Office de Tourisme des Contamines. 800 m de dénivelée + 100 m en AR. Un itinéraire presque mythique, où on côtoie l’histoire des Alpes depuis les Romains jusqu’aux temps modernes, en plein coeur de la Réserve Naturelle des Contamines.

Départ de ND de la Gorge, à 1200 m d’altitude. Se garer près de l’église en morte saison ; sinon au parking avant, et suivre la route sur 500 m par le chemin de croix (des oratoires reconstruits en 1840). L’église baroque date de 1700, succédant à un oratoire au pied de la route du col du Bonhomme,et restaurée plusieurs fois.
Traverser le Bon Nant : le chemin monte par de splendides dalles lisses de granit. Ce n’est pas l’oeuvre des Romains mais bien l’oeuvre des glaciers. Cette route dite romaine passe devant la vieille croix des Rochassets, au dessus de l’arche naturelle et atteint le fameux « pont romain » (qui date de 1780).
200 m après le pont, prendre à gauche le TPMB qui traverse la clairière du hameau de la Laya, passe au pied de la cascade de Combe Noire, s’élève en forêt jusqu’à un bel alpage fleuri, et arrive au refuge de Tré la Tête à 1970 m. Un admirable site pour découvrir l’enfilade du val Montjoie, un lieu de départ de nombreuses courses d’alpinisme).
Pour voir le cirque glaciaire de Tré la Tête, monter en AR au dessus du refuge, suivre le sentier (globalement horizontal, mais pas en détail !) jusqu’au « Belvédère » qui domine la prise d’eau EdF. Ensuite le sentier deviendrait difficile, avec plusieurs chaînes.
Revenir au refuge et prendre le sentier Claudius Bernard, d’abord horizontal. Quand ce sentier remonte, prendre à G le sentier « Cugnon par le plan des Tours ». A 1420 m, tourner à G pour se diriger à l’horizontale vers Sololieu, puis par une descente rapide pour Le Pra. A l’oratoire St Antoine, selon le lieu de parking, traverser le Bon Nant pour en remonter la rive G, ou remonter sa rive D par le TMB.

Rando : les 3 Têtes

(Glières)

Un très beau circuit, où la difficulté est plus de ne pas perdre l’itinéraire que d’ordre technique, ce sera le plus difficile de ceux présentés cette année. Il faut un temps sûr et qu’un membre du groupe ait l’habitude du tout terrain en montagne, sinon on se contentera du premier sommet en AR. À cheval sur les 2 cartes IGN La Clusaz – Grand Bornand 3430 ET + lac d’Annecy 3431 OT. Dénivelé : 430 m pour la 1° tête, 60 m pour la 2°, 150 m au retour, soit 650 m au total, mais le parcours est relativement long

Départ du plateau des Glières : prendre la route goudronnée allant chez Paccot, puis à D quand elle remonte : petite route caillouteuse avec parking au terminus (1410 m).
Rejoindre le GR96 au collet proche du parking, le suivre jusqu’à la chapelle ND des Neiges (1454 m, célèbre chapelle en bois reconstruite après la guerre), et poursuivre sur 100 m au delà.
Au milieu du tournant à G, une sente part à D, balisée de cairns et de points rouge, elle mène à la première tête (Tête Noire,1839 m). Il faut être très vigilant à bien suivre la trace et les cairns, car c’est le seul itinéraire qui passe bien.
Pour aller à la tête suivante, suivre la sente qui reste à peu près sur la crête ou son flanc E. Un petit pas de désescalade facile nécessite les mains, se laisser glisser pour descendre les 3 ou 4 mètres, c’est le passage clé. Ceux qui feront demi-tour ne regretteront pas cette balade ainsi écourtée.
La sente traverse Tête Ronde (1864 m), et continue SE vers la Tête d’Arpette, par un petit dôme intermédiaire et un collet. A la tête d’Arpette, croix souvenir érigée en 1995.
Revenir au collet et prendre la trace qui descend de flanc vers le vallon d’Ablon, car l’arête ne passe pas. Rester aqttentif. La sente est belle au départ, un peu plus triste ensuite, avec quelques points rouge pour l’arrivée sur Ablon.
Ablon est un bel alpage avec une auberge de montagne. Quand on rentre en forêt, descendre encore sur 1 km avant de prendre à D la piste 4×4 qui remonte audacieusement à un petit col, c’est le passage de Gloire. La piste ramène au parking à peu près à l’horizontale.

Rando : La croix de la Frête

(Sixt fer à cheval)

Une balade sans difficulté, où il faut que la montagne soit purgée de sa neige
Carte IGN 3530 ET ( Samoens). Dénivelé 930 m, ou 670 m avec le télésiège.

Monter soit par le télésiège des Vagnys (arrivée à 1300 m), soit par la route très étroite de Passy (se garer dans l’épingle avant la chapelle, à 1040 m, datant de 1649).
Remonter le chemin 4×4 dans l’alpage jusqu’au replat de l’arrivée du télésiège avec une croix.
A la croix, prendre à G la piste horizontale qui passe par Verduize et les Mouillettes, et arrive à l’alpage de Commune (abris protégés des avalanches).
Continuer sur Praz de Commune (joli bassin, petite croix de 1907). De là, remonter par un agréable sentier une prairie bien dégagée avant d’atteindre la croix de la Frête à 1969 m (panorama sur les à-pics du grandiose Fer à Cheval).
Retour par le même itinéraire. Variante intéressante en AR : suivre l’ancienne sente qui part horizontalement à G après l’alpage de Commune, au point coté 1641. Elle se termine sur un petit vallon : à D la croix des Pantets (1635 m, panorama) ; 50 m avant, une grande dalle où des bergers ont gravé depuis 1909 leurs initiales. Revenir sur ses pas.

Rando : pointe de Lapaz, aiguillette des Houches

(Chamonix)

Une balade face au mont Blanc, dans la réserve naturelle de Carlaveyron. Carte IGN : au choix St Gervais 3531 ET, Samoens 3530 ET ou carte AsF n° 16 petit Saint Bernard mont Blanc. Dénivelé 850 m. Départ du parking du parc Merlet (se garer le plus haut possible, environ 1450 m)

Le sentier remonte le long de la barrière est du parc, en petits lacets serrés. Puis la pente s’adoucit, le paysage s’élargit et on traverse le torrent de Lapaz, vers 1690 m. Par une grande pente on atteint le refuge de Bel Lachat (2136 m, terrasse panoramique face au mont Blanc).
Du refuge, un sentier quasiment horizontal et bien fléché conduit au col de Bel Lachat à l’ouest (attention à ne pas monter vers le Brévent). Il traverse une zone humide en réserve naturelle et monte à la brèche de l’Aiguillette à 2285 m.
Deux petits AR s’imposent. A D, quelques mètres pour aller à l’Aiguillette et dominer la vallée de la Diosaz. A G, 500 m d’arête facile mènent au sommet de Lapaz à 2313 m.
De la brèche, descendre 50 m sur un bon sentier raide. Un choix s’offre : poursuivre directement sur les chalets de Chailloux en bas, ou traverser à D par une sente horizontale un peu aérienne mais bien marquée pour gagner l’arête de Pierre Blanche qu’on descend jusqu’à une forêt. A un poteau, à 1687 m, un sentier bien fléché revient à G pour traverser l’extraordinaire plan de Benoi.
Aux chalets de Chailloux, descendre la piste jusqu’à la 2° épingle à 1782 m, continuer tout droit (Est) pour retrouver le parc Merlet. Le sentier remonte un peu sur la fin pour contourner la limite supérieure du parc et rejoindre le sentier du matin.

Rando : La croix de l’Enclume (Thônes)

Un but de course peu connu, bien que la sente ne présente pas de réelles difficultés. Carte IGN 3430 ET (la Clusaz – Grand Bornand). Dénivelé 1000 m

Au début, c’est l’itinéraire du mont Lachat de Thônes, on bifurque peu après le chalet de la Mare.
Le départ se faisant souvent de La Bergerie, nous choisirons celui de Praz Cornet (à La Villaz sur la D909, tourner à G vers Plan des Villards, se garer à 880 m sous Praz Cornet (la route qui y mène est réservé aux riverains, pancarte au carrefour).
Le chemin est balisé à D du ruisseau (donc sur sa rive G), il remonte une prairie pour atteindre une petite route plus ou moins privée. Il y a une chaîne, et dans le 1° lacet à G part le sentier balisé en jaune qui remonte en forêt jusqu’au chalet du Mont (fontaine, croix de métal). Ce sentier balisé part à D pour aller au chalet de la Mare (grande prairie, mais pas d’eau) et rejoindre le chemin normal du mont Lachat.
Le sentier monte en forêt et décrit une épingle à D, sous un défilé rocheux qu’on n’atteint donc pas. Car c’est dans cette épingle à 1570 m que débute le véritable objectif : poursuivre tout droit sur une sente non balisée, elle va en direction du curieux rocher de l’enclume se détachant bien dans le ciel. La sente se dégrade un peu, traverse un grand cirque en montant légèrement pour atteindre une prairie en écharpe bien visible menant à la croix (environ 1880 m).
De cette croix de fer fixée à un rocher en contrebas de l’Enclume, belle vue sur la vallée de Thônes. Il faut monter de quelques mètres à la crête pour avoir la vue sur le vallon et les rochers du Sapey. De la croix il est possible de rejoindre le sommet du Lachat mais l’itinéraire est délicat à trouver au départ en face sud : redescendre par le chemin de montée.

Rando : la croix de la Cochette (Bauges)

Une balade de la demi-journée. La croix, qui domine le lac d’Annecy, est classique, mais l’itinéraire proposé l’est nettement moins. Carte IGN 3431 OT (lac d’Annecy). Dénivelé 600 m.

Départ sur la commune de Saint-Jorioz, se garer à l’embranchement de la route de Saint-Eustache avec la piste du hameau de Demaison, à 751 m d’altitude.
Le hameau comporte une croix de bois en ruine et un « travail » en bois où l’on ferrait les vaches.
Remonter la piste en bordure de forêt, elle mène à une ferme. Continuer par la sente qui monte à G. Peu après, vers 860 m, un chemin part à l’horizontale à G, humide et un peu boueux, il traverse deux ruisseaux et rejoint le sentier balisé venant des Rosières. Ce sentier est balisé en jaune, il décrit quelques lacets avant de franchir la falaise par un passage abrupt offrant de belles vues sur le lac.
Vers 1100 m, il rejoint l’itinéraire classique des Maisons par la crête de la montagne d’Entrevernes. Poursuivre en crête jusqu’à la croix à 1336 m. La croix est en haut d’un rocher dont l’escalade est facilitée par une chaîne. Beau panorama sur le lac et les Bauges.
Descente : poursuivre au sud sur la crête jusqu’au col. Descendre W un chemin en forêt, qui rejoint une prairie vers 950 m et une route goudronnée menant à La Magne.
Dans ce village, deux magnifiques bassins de pierre gravés (inscription Garin Jean 1862, beaux anneaux de pierre).
Revenir en arrière au lacet au-dessus de La Magne et prendre un chemin horizontal en herbe, qui descend après avoir contourné un noyer jusqu’à un chemin de terre menant à Pétérier, à proximité des voitures.

croix-cochette

Rando : l’arche du Grand Biollay

(Thônes)

De mai à novembre (en hiver la neige reste présente sur la crête)
carte IGN 3430 ET (La Clusaz Grand Bornand). Environ 800 m de dénivelé, plus 2 AR facultatifs de 70 et 100 m. Départ du parking de Mont-Jean (915 m)

Poursuivre W la route sur 300 m. Un chemin grimpe à D (panneau), d’abord en lisière de forêt puis en forêt jusqu’au chalet de Combe Banon (1140 m). Là, 1° AR facultatif pour la grotte de Barmafi (70 m de dénivelé) ; le chemin est balisé en jaune, pas trop bien tracé. La grotte est amusante (lampe facultative).
De retour au chalet de Combe Banon, suivre vers l’est sur 200 m le chemin forestier horizontal avant de prendre à G le raide sentier balisé. A 1340 m, une clairière à G avec table et sièges de bois, croix de métal et panorama sur la Tournette. Le sentier rejoint celui venant des Fours et monte aux granges de Lachat (1470m).
Devant le 1° chalet, suivre le sentier, balisé en jaune (quelques vues, cyclamens à l’automne). Après 2 km en montée / descente, parfois en crête, il s’arrête à l’arche du Grand Biollay (1390 m).
Revenir aux granges de Lachat. Là, 2° AR suggéré pour la croix belvédère à 1576 m sur la croupe bien dégagée qui monte vers le mont Lachat.
Redescendre à l’embranchement 1280 m, puis par un sentier souvent humide, au hameau des Fours (chalets ; oratoire reconstruit en 1982 après une avalanche). Un chemin jeepable ramène à la voiture.

Au retour, n’hésitez pas à flâner dans la Vacherie, sa chapelle date de 1719, l’abreuvoir de 1827, une des croix de 1821, un grenier en bois de 1809 ; et au bas du village, une croix apporte une « indulgence de 7 ans et 7 quarantaines », peut-être la plus longue indulgence de Haute Savoie.

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Rando : Les frettes du Charmoz

(Chamonix)

Carte = Chamonix 3630 OT. Train du Montenvers : 13 € aller, 16 € AR, 1° départ 8 h en juillet (départ alpinistes : 6 h 30). Un peu moins de 500 m de dénivelée à la montée, mais près de 1500 à la descente. Intérêts de la balade : panoramas grandioses, curieuses forêts de cairns, très beau monument à la mémoire de Eric Escoffier.

A la gare du Montenvers (1913 m), prendre le sentier du plan de l’Aiguille qui passe devant l’hôtel du Montenvers puis le « temple de la nature », sorte de chapelle profane restaurée en 1923.
Le sentier poursuit en lacets bien marqués et arrive au signal Forbes à 2202 m. Là, quitter le sentier pour découvrir sur ce replat un groupe de cairns, qui donne une impression de site bouddhiste, et un peu plus haut d’autres replats similaires.
Continuer à remonter cette croupe herbeuse : vers 2400 m, la croupe devient plus alpine. Seuls les randonneurs chevronnés iront au delà voir sur l’arête le très beau monument à la mémoire de Eric Escoffier, célèbre guide décédé en 1998 au Broad Peak. Après le monument, l’arête est réservée aux grimpeurs, qui doivent s’encorder.

Revenir au signal Forbes et au sentier du plan de l’aiguille : il descend sur 100 m, puis plonge en quelques lacets jusqu’au grand balcon Nord (2100 m). Poursuivre durant 2 km environ avant de descendre par le sentier fléché Blaitière.
Il y a 1000 m de descente, d’abord par de sympathiques alpages sur Blaitière-dessus (petit refuge non gardé), puis sur Blaitière-dessous (beau belvédère sur Chamonix). Arrivé dans la forêt, il restera 500 m à descendre en lacets un peu monotones pour revenir à la gare de Chamonix.

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Rando : Le lac du mont Charvin

(Manigod)

Une balade classique. Carte = Megève 3531 OT. Environ 950 m de dénivelée intérêt de la balade : un petit lac de montagne suspendu ; un beau belvédère sur le mont Blanc.

Garer la voiture sous l’Aiguille (le nom du village situé sous l’aiguille de Manigod ; 1140 m).
Poursuivre sur la route empierrée (interdite), elle passe devant l’oratoire demandant protection contre les avalanches, rentre en forêt, franchit le Fier, ressort de la forêt après un chalet et traverse à mi-pente sous la Tulle.
On rejoint le fond de la vallée vers 1550 m sur de belles pelouses parsemées de gros rochers. Laisser à D une 1° piste pour prendre plus haut, vers 1620 m la 2° piste pastorale en écharpe à D, au fond il y a des sources qui sont pour certains celles du Fier, mais ce ne sont que des résurgences du lac du Mont Charvin.
Au chalet de l’aulp du Fier au-dessus, le sentier monte sud ouest puis sud pour franchir une petite barre rocheuse sous la Goenne, le passage est aisé et emprunté par les vaches ; et il faut encore monter de 100 m pour atteindre à 2125 m le bord de l’entonnoir du lac, un écrin bleu au pied de l’austère et raide face nord du Charvin.

Monter encore 60 m en direction du pas de l’Ours, à 2085 m. Vers 2130m, on voit la vraie source du Fier qui alimente le lac sans déversoir apparent. Du pas de l’Ours, une sente plonge versant sud, baptisée via ferrata, c’est plutôt un sentier câblé tracé dans une mauvaise pente. A D une sente difficile monte au Charvin, à G une sente horizontale fait le tour au dessus du lac en traversée sous la Goenne. Prendre cette sente pour revenir au chemin de montée. Le reste du retour : même itinéraire.

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Rando : Belvédère de la Griaz

(Val Monjoie)

Une balade d’été en haute montagne, jusqu’à la fermeture du TMB ou aux 1° chutes de neige. Carte = Saint Gervais 3531 ET. Dénivelée 500 m seulement, mais la fin de l’itinéraire exige l’habitude du tout-terrain et un pied agile (pour éviter les traquenards d’un pierrier par endroit posé sur de la glace, mais pas de crevasse) Le parcours RCF le plus engagé. Intérêt de la balade : on croise l’ancienne voie normale du mont Blanc et on termine dans la solitude minérale de la montagne glaciaire.

Départ du Nid d’aigle, terminus du TMB (2370 m ; retenir sa place de retour en cas d’affluence). Suivre sur 150 m la piste et prendre à G le sentier (très parcouru, c’est la VN du mont Blanc), qui remonte en direction NE. Compter un peu plus d’une heure, préférer le fond du vallon aux sentes en rive D, plus rocheuses.

Quitter ce sentier balisé et sa foule à un vaste replat. Sur la G la cabane des Rognes peut servir d’abri. Poursuivre E, quasiment à l’horizontale, entre la crête des Rognes et les pentes issues de l’arête Payot, par un pierrier un peu fleuri au début, minéral ensuite. Il y a un bon km à faire, lentement car le terrain est un peu instable, en évitant, sauf sur la fin, les pentes pierreuses à G.
On arrive ainsi vers 2860 m au bord du glacier de la Griaz, on domine la vallée de Chamonix par 1500 m d’à pic. La belvédère incite à la contemplation silencieuse.

Retour par le même itinéraire. Aux trois quarts du parcours vers la cabane des Rognes, un collet à G permet de voir les traces de l’ancien itinéraire du mont Blanc, qui montait il y a un siècle par le col du mont Lachat et le Dérochoir des Rognes. Aujourd’hui le sentier muletier construit en lacets a totalement disparu au-dessus du Dérochoir. A D du collet une petite sente monte à une vieille balise IGN (2800 m ?). Quelques ruines entre le collet et la cabane des Rognes. Superbe panorama sur la croupe au-dessus de la cabane des Rognes.

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Rando : Notre Dame des alpages

(Aravis)

Une balade d’été ou de début de l’automne. Carte IGN = IGN Megève 3531 OT. Dénivelé au minimum 750 m (550 m en partant juste après le tunnel). Intérêt : la vue sur le mont Blanc (plus belle que celle depuis le chalet du Curé ?).

Plusieurs départs possibles entre le col des Aravis, la Giettaz et Le Plan. Le plus proche pour les Annéciens : 2 km après le col des Aravis, 900 m après le tunnel, départ de la piste des Stalès, non revêtue, balisée le Mégevan. Mais pas commode de garer la voiture. Ceux qui auront osé marcheront 500 m sur la piste, et descendront 3 lacets pour trouver la piste pastorale horizontale balisée « char Verdet ».

Pour les autres : descendre vers la Giettaz et prendre 2 km plus loin la 3° petite route à G qui va au Plan ; se garer au pied du téléski (pont Noir, 1170 m).

Remonter le sentier balisé à côté du téléski (70 m de dénivelé) et poursuivre 50 m de plus jusqu’à la piste pastorale de « char Verdet » qu’on emprunte. Ne pas prendre le sentier en forêt balisé vierge des alpages, rester sur la piste qui traverse une combe en montant à peine, contourne la croupe de Char Verdet et descend sur 3 chalets. Au 3° chalet (Stapesse, 1320 m), remonter le chemin balisé « vierge des alpages » jusqu’à la piste de Stalès (Ptiouta, 20 m sous la croix des Buts à 1544 m).
Remonter la piste sur 700 m jusqu’au 2° chemin à G, qui va au chalet de Plan Bourgeois (bel abreuvoir, bachal doté d’une belle souche en forme de bouquetin). 100 m avant le chalet démarre une sente, balisée de bleu, qui grimpe sévèrement 170 m de dénivelé. Puis la sente prend un profil plus calme et traverse ; toutefois l’érosion a fait son oeuvre, une coulée de terre fait que la commune n’entretient plus le balisage.
La statue est à 1850 m d’altitude, un muret la protège des avalanches en hiver. 50 m au dessus, belle plateforme pour le pique-nique autour d’un gros rocher plat : panorama exceptionnel sur le mont Blanc.

Retour par le même itinéraire jusqu’à la piste de Stalès, qu’on descend sur 2 km jusqu’aux chalets de Clapire et l’embranchement permettant de descendre à la piste de Char Verdet (raccourci balisé dans le bois de Fouestarle) et de retrouver la sente le long du téléski de départ.

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Rando : Désert de Platé

(Flaine)

Une balade jusqu’à la fermeture du téléphérique (fin août ; le télé est fermé les vendredi et samedi). Carte = Samoëns 3530 ET. Dénivelée : 250 + 350 m. Intérêts de la balade : le karst de Platé, une belle explication géologique ; la vue sur le massif du mont Blanc.

Départ des Grandes Platières, la gare supérieure du télé (2480 m). Le télé est ouvert tous les jours sauf les vendredis et samedis à partir de 9 h, avec un départ toutes les 30 min ; coût de l’AR : 11,30 € pour les adultes, 8,30 € pour les enfants. On peut garer la voiture à la gare de départ (accès par « Flaine Forum »).

Des Grandes Platières, descendre SW le long d’un téléski en suivant une trace balisée en orange / jaune ; au poteau numéroté « 3 », la quitter pour un petit AR. Une terrasse herbeuse descend S vers la fantastique dalle de la Matolle : une lentille de grès roux où abondent les fossiles, une terrasse quadrillée de blocs avec gastéropodes, nautiles, oursins, un lieu fait pour lire l’histoire de la terre.

Reprendre la trace qui descend au col de Colonney par d’autres calcaires, eux aussi bien fournis en mollusques fossiles. Elle rejoint le GR qui descend au refuge de Platé en suivant une faille géologique. On peut couper avant le refuge de Platé : à 2100 m remonter au col de la Portette (GR, raide).
De la brèche, descendre vers une combe verte en enfilade (encore une faille) pour arriver aux deux petits lacs Laouchet (2135 m, prairie idyllique pour observer paysage, marmottes et tritons).

Remonter en direction W par 100 m de prairie et 100 m de terrain plus accidenté (éviter le vallon issu du col de Cran, humide et glissant), puis en direction NW par 50 m de croupe herbeuse et 100 m de lapiaz cairné.
Au retour, visiter la chapelle baroque de Pernant et l’église baroque d’Araches, toutes deux du début XVIII°. En face de l’église d’Araches, le village mérite un coup d’oeil : bel abreuvoir sculpté de 1852 et plusieurs linteaux datant des premières années 1700, certains écrits en latin.
Documentation : « le pays du mont Blanc » de Michel Delamette et « églises et chapelles baroques de haute Savoie » de Fernand Roulier.

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Rando : la grotte du Diable (Salève)

Une balade d’été et d’automne, voire d’hiver à raquette, classique. Carte = mont Salève 3430 OT. Dénivelée 300 m + 50 m pour aller au plan du Salève. Intérêts : outre les vues sur les Alpes, le Jura et le Léman (jet d’eau), on s’enfonce sous terre à la grotte du Diable, on va au culmen du Salève et sa tour, on retrouve à la Thuile l’alpage des moines de l’abbaye de Pomier.

Départ du parking à G sur la route du Salève, 10 km après Cruseilles, au col sous le plan du Salève (parking des Torches, 1300 m).
Un chemin à peu près horizontal s’enfonce NE dans la forêt. Il devient une piste montant très légèrement vers un pylône radio avant de rejoindre la route goudronnée du Salève. Juste avant le route, un épicéa porte un panneau « feu interdit » ; il abrite un pic noir qui change d’étage au fil des ans (en février 2003 il logeait à hauteur d’homme, en 2006 il habite trois fois plus haut).

Ne pas traverser la route : une sente la longe puis s’écarte progressivement, et descend à une clairière plantée d’une ligne de poteaux électriques. De la clairière, petit AR à la grotte du Diable : 30 à 40 m à monter par une piste sur la G ; à l’avant-dernier poteau, celui avant le transformateur aérien, traverser à D, car la grotte est en lisière E et non pas W comme l’indique IGN. La grotte est longue de 30 m, lampe nécessaire ; en hiver elle est encore plus belle avec ses chandelles de glace !

Revenir au sentier au pied de la clairière, il va au Pré Fauraz. La clôture se franchit au dessus de l’abreuvoir en passant l’été sous un fil, en hiver c’est une piste de fond. Suivre la sente qui part de l’abreuvoir jusqu’au panneau, prendre à G le sentier balisé qui monte à la route. Descendre au parking des Pitons, d’où un bon sentier mène à la tour Bastian, un ancien poste de guet qui permettait de surveiller la région au N du Salève ; beau panorama, belles dalles pour faire la pause, mais attention aux à-pic, surtout si on recherche le cartouche de Lamartine et lord Byron, qui serait à son pied NE.

Revenir au parking des Pitons et poursuivre la descente par le GR sur la Thuile, ancienne résidence pastorale des moines de l’abbaye de Pomier située 400 m au-dessous. Les moines étaient aidés par des convers laïcs qui logeaient à la maison des Convers qu’on pourrait rejoindre de flanc en suivant la route empierrée jusqu’à son lacet et un chemin. Mais la maison des Convers n’offrant pas d’autre intérêt que son histoire, revenir au plus court en restant sur cette route empierrée qui remonte à la route goudronnée, les voitures sont à D. Du parking, AR facultatif au plan du Salève, 50 m, avec une vue similaire mais simultanée sur les deux versants.

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Rando : Montagne de Vouan (Faucigny)

Une balade possible toute l’année. Carte = Bonneville Cluses 2429 ET. Un peu moins de 400 m de dénivelée au total. Intérêt : on découvre deux anciennes meulières (XVIII°).

Départ de la route pastorale de Vouan. Pour y aller : avant le pont de Fillinges, prendre sur un petit km la D 907 vers Samoëns, puis la D252 à G qui monte chez les Bourguignons et qui poursuit vers Vouan, bientôt non goudronnée. Garer la voiture dans un parking au sortir d’une petite forêt (625 m).
Cheminer sur cette route non goudronnée sur 2 km, en laissant à G la ferme de Vouan et en passant devant la marais de la Pierre au mort, où une plaque rappelle un vieil accident de cheval.
500 m après, la quitter pour prendre un chemin balisé qui grimpe fortement en forêt ; 60m plus haut, une sente caillouteuse monte à D, il n’y a pas d’indication, elle mène en quelques instants à la 1° meulière (dite de la Vachat, juste au-dessus de la Pierre au mort). Une grotte spectaculaire où des centaines de meules ont été extraites méthodiquement. On découpait en rond la roche, et on extrayait la meule en enfonçant derrière des coins de bois que l’on faisait gonfler avec de l’eau pour faire éclater la roche, ici du grès pas trop solide.

Revenir au sentier balisé, et monter (raide et un peu boueux par temps humide) jusqu’à un panneau vers 890 m, sur une petite place dégagée. Le sentier horizontal à D permet d’aller à un collet en direction S. Avant la descente, court AR possible vers un belvédère à G. Par une dizaine de lacets raides on rejoint vers 750m une piste forestière.
La suivre sur près d’un km en laissant deux pistes et une ou deux sentes mal tracées remontant à G ; 100 m après, une sente mieux tracée mais sans indication remonte vers la 2° meulière ; on y arrive après un court passage câblé. C’est la Gueule au Vent, vaste avec une grande terrasse abritée ; quelques grimpeurs en mal de surplomb y ont laissé la trace de leur passage. Revenir à la piste, laisser un 1° chemin balisé qui descend à D, prendre le suivant, il ramène aux voitures.

On peut voir d’autres meulières en Haute Savoie. En face, sur la commune de St André de Boège, accessibles par un sentier partant de la route reliant les hameaux des Chênes et de la Molière : nombreux panneaux explicatifs.

vouan

Rando : Bornes frontières franco-suisses

(Genevois)

Une balade valable toute l’année, sauf en hiver, à faire en période sèche, car le terrain est raide et glissant. Carte = Bellegarde sur Valserine 3330 OT. Dénivelée = 200 m, pour la demi-journée. Intérêt : un cours d’histoire-géo ; une sorte de jeu de piste, avec 30 bornes en 3 km.

Départ de la borne frontière 17A. Depuis Valleiry, la D23 passe devant l’ancienne douane de La Joux et descend vers Chancy en Suisse. La borne 17A est à G, à l’entrée de la forêt. On ne peut y garer plus d’une voiture, les autres se gareront au parking aménagé 250 m plus loin en Suisse (papiers en règle !). L’altitude officielle : 425 m.

Bien examiner la borne de départ : F face sud, S face nord, 1919 côté route et 17A côté forêt. Sur le dessus, 2 demi-traits comme les aiguilles d’une montre donnent les directions de la borne suivante et de la borne précédente. Quelques mètres sur un bon chemin en ligne droite pour la borne 17 avec S face sud, G face N (Ici S = Savoie ou Sardaigne et non plus Suisse, G = Genevois). Elle vient presque à la taille, elle date de 1816, et matérialise le rattachement de Genève à la Confédération helvétique.

Bornes 16, 15, 14. Pour la 13, dépasser le panneau jaune, et regarder son dessus un peu arrondi : la direction n’est plus donnée par un trait, mais un serpentin, qui représente le lit du ruisseau en dessous.
Revenir au panneau “tourisme pédestre”, le sentier passe par une tour de bois (d’en haut petite vue sur le défilé de l’Ecluse) et descend à une passerelle au-dessus du Longet.
Remonter par 150 marches en 4 volées à une piste goudronnée. La prendre à G, elle se termine avec une aire de retournement. A quelques mètres se trouve la borne 10 (les Plantons, 365 m). Petit AR aux bornes contiguës 11 et 12 : la borne 12 possède le même serpentin que la borne 13, car la frontière suit sur 700 m ces 2 rus affluents du Longet. Retour à la borne 10.

Borne 9 avec un triangle géodésique, volée de 60 marches pour descendre à la borne 8 (reconstruite en 1977), puis borne 7 ; changement de direction et de déclivité pour la borne 6 au bas de la pente. Les bornes 5, 4 et 3 sont plus petites (à peine la hauteur du genou). A côté de la 2, la borne 1 est richement gravée, sur une face l’aigle de Sardaigne et sur l’autre les armoiries de Genève surmontées de la date 1816.

Poursuivre après une passerelle sur le nant de Vologne : borne 1.1 gravée F, S et 1878 (la Savoie est redevenue française en 1860), bornes 1.2, 1.3, 1.4 et 1.5 au bord du Rhône. Sur cette borne, le point le plus occidental de la Suisse à 332 m, on retrouve un serpentin car la frontière remonte le Rhône.
Une sente permet de remonter au bord même du fleuve sur 1 km, puis une petite route sur 1 autre km qui franchit la Laïre. Juste après le pont, prendre un petit sentier au bord de la Laïre, non balisé. Après un biotope très méditerranéen, il rejoint une piste empierrée menant à D à une passerelle métallique.
Après la passerelle, à D un champ de tir militaire suisse ! A G, le sentier balisé « Malagny » permet de descendre en AR au bord de la Laïre à une plaque de ciment frontière S/F (au delà,la frontière est la Laïre). Revenir au poteau indicateur ; le chemin « vers Chancy » monte en forêt à la borne 24 notée S et G ; les suivantes se succédent jusqu’aux bornes 16 et 17A. Il ne reste rien du mur métallique érigé par les Italiens pendant la guerre 39/45, pour interdisant tout passage aux Français aspirant à la liberté suisse.

VTC : Tour du Mont Veyrier

(Annecy)

Compte rendu de balade faite le samedi matin 1/5/04 (un peu pluvieux).
25 km. 500 m de dénivelée (2 grandes montées, 400 et 100 m). carte IGN 3431 OT (Lac d’Annecy)

Départ du parking de l’Impérial ou du Petit Port.
A Chavoire, monter au dessus de Veyrier par la route de la Corniche (pas grand monde en ce jour férié maussade).
On arrive à la route de Thônes, 50 m après partir à l’horizontale ; un sentier piéton (barrière anti moto) fait suite à l’impasse goudronnée de Beauregard.
Après, la route revêtue rejoint le hameau des Moulins (en bas, l’une des rares croix de la passion autour du lac).
Forte grimpée directe pour l’église de Bluffy (ça se termine pied à terre !), on remonte le chemin au-dessus de l’église, et à nouveau montée à pied pour un superbe parcours à l’horizontale par la ferme de Montviard.
Villard Dessus : passant par l’oratoire daté 1875, l’ancien chemin descend sur Villard Dessous : linteau 18 = 06, récupéré de l’ancien château de Dingy.
De l’église d’Alex, petite route pour Le Pont, piste cyclable pour le pont de Dingy et remontée _ à pied pour certains _ vers l’inscription romaine au bord de la route (à D) ; par temps sec, possibilité d’aller à l’ancien camp romain (à G, peu après).
A l’entrée de Naves, prendre à gauche pour éviter la circulation, couper les lacets de la D5 par Chez Requet + un champ, par Laval, et arriver au pont de Naves.
Là, pas de miracle, c’est un retour sur le goudron, par l’IUT et le château de la Pesse.

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