Sortie Ski de rando du 8 Mars 2024

Rando annoncée TRANQUILLE, par notre encadrant préféré, JPP
Station de La Giettaz, objectif Tête de Torraz, 720 m de dénivelé, par la trace de montée dite de ”La Rose du Chapet”. Redescente par les pistes.

La journée commence par une petite variante en voiture, histoire de nous mettre dans l’ambiance: on suit le chef qui guide le cortège automobile, et on passe par le Col de la Croix Fry, pour admirer les virages, sans doute…Mais ce n’était qu’un amuse-bouche!

Départ du Plan, altitude 1230m. En ces temps de disette de neige, ça nous inquiète un peu, de partir de si bas, mais la route forestière, en versant nord, est encore enneigée.

A la première bifucation, pas le choix, un petit raidillon bien boueux nous oblige à déchausser pour le franchir. Ensuite, grâce à l’altitude, on retrouve une majorité de blanc sur le chemin. On passe des gouilles un peu dégelées, on glisse sur les épines de sapin, mais globalement tout va bien.

Jusqu’à l’arbre tombé en travers du chemin. Là, dilemne: Dessous? Dessus? Une nouvelle petite variante s’offre à nous: un joli sentier bien enneigé qui suit la courbe de niveau. Un vrai régal. Mais cela ne dure pas, car il faut bien récupérer la trace, tout là haut.
Alors une seule solution: Dré dans l’pentu! Toutes les options sont permises, déchausser et monter à pied, s’accrocher aux vernes, tenter les conversions scabreuses, enfin ça c’est quand il y a de la neige..
TRANQUILLE, il avait écrit, sur le programme…
Après des efforts méritoires, nous arrivons tous à sortir de la forêt, sans avoir perdu ni ski ni bâton dans la bagarre, et retrouvons une combe ensoleillée et enneigée, avec, au loin, la silhouette d’une arrivée de télésiège, notre sommet du jour.

En haut, nous profitons de la vue sur le Col des Aravis d’un côté, la chaîne du Mont Blanc de l’autre, le repas de 14H30 est le bienvenu, juste une trouée de foehn avant que le jour blanc ne nous poursuive lors de la descente sur les pistes.
Et savez-vous qui est arrivé le premier en bas? André, notre doyen, bien sûr!

Un grand merci à JPP de nous faire vivre ce type d’aventure, si on avait su, on y serait quand même venus…
Nicole

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